La baisse des prix immobiliers touche la France entière, même Paris et certains de ses arrondissements les plus prestigieux. Le phénomène va encore s’accentuer en 2024. Bien sûr, il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir acheter un appartement dans la capitale. Mais ceux qui ont les moyens peuvent déjà réaliser de belles économies.
Ieret IIearrondissements : des baisses localisées
Les prix sont restés stables dans ces deux arrondissements du cœur de Paris. Malgré des baisses de l’ordre de 5% pour les biens ordinaires dans certains secteurs du IIeet des Halles, où l’on peut espérer acheter aux alentours de 9 000 euros/m2, on ne trouvera rien en dessous de 30 000 euros/m2sur l’île de la Cité, autour de la place Vendôme ou du Palais Royal. Prix au m2 : 9 000 à 32 000 euros. Baisses estimées en 2024 : 3% sur les petites surfaces, 1% sur les grandes surfaces*.
IIIeet IVearrondissements : une circulation gênante
Rien ou presque ne vient perturber le marché dans ces deux arrondissements. Les décotes sont inférieures à 5% par rapport à 2022 et les biens d’exception partent aux prix affichés. Les acheteurs y recherchent la tranquillité. Du coup, la rue des Archives et le Marais, connus pour leur vie nocturne, n’atteignent les tarifs plus élevés – 14 000 à 15 000 euros/m2– que pour les appartements sans défaut. Les boulevards Sébastopol, Saint-Martin, Filles-du-Calvaire et Henri-IV deviennent moins prisés à cause de la circulation. Prix au m2 :8 500 à 33 000 euros. Baisse estimée en 2024 : 0%.
Veet VIearrondissements : des prix stables et sans travaux
Les prix semblent avoir atteint leur plafond de verre. Ils sont stables, sauf pour les appartements à rénover, qui peuvent se négocier avec des remises de 12 à 15%. Mais Saint-Germain-des-Prés, Saint-Sulpice ou la rue du Cherche-Midi ont toujours la cote auprès de acheteurs fortunés. Le Veest prisé par ceux qui recherchent des grandes surfaces car les tarifs y sont moins élevés. À noter qu’une partie du Quartier Latin et d’autres rues vont être piétonnisées et végétalisées à partir de 2024. Prix au m2 : 8 500 à 36 000 euros. Baisses estimées en 2024 : 0 à 5% sur les petites surfaces, 0% pour les grandes surfaces.
VIIeet VIIIearrondissements : les vendeurs en attente
Toujours considéré comme le plus prestigieux de Paris, le VIIevoit les potentiels vendeurs attendre que la situation économique s’améliore. Les prix y sont stables, avec toutefois des baisses possibles sur des biens imparfaits. Dans le VIIIeil en est tout autre. Les baisses peuvent atteindre jusqu’à 5% même dans le triangle d’or (avenues Montaigne, George-V et des Champs-Élysées). Le parc Monceau en revanche attire toujours autant de monde, des familles surtout. Ceux qui veulent faire des affaires devront se tourner les quartiers de Villiers, Rome ou Europe. Prix au m2 : 8 000 à 38 000 euros. Baisse estimée en 2024 : 0%.
IXearrondissement : les meilleurs biens sinon rien
Les prix ont d’ores et déjà baissé de 2 à 5% dans cet arrondissement pourtant privilégié par sa situation. Les acheteurs recherchent des biens avec terrasse ou un fort ensoleillement. L’avenue Trudaine, la rue des Martyrs ou la place Saint-Georges restent elles au top. Fort logiquement, plus l’on s’approche de la Gare du Nord, plus les tarifs chutent. Même chose vers l’Opéra et les grands magasins, trop touristiques. Prix au m2 : 7 500 à 19 000 euros. Baisses estimées en 2024 : 2 à 3% sur les petites surfaces, 3 à 5% sur les grandes surfaces.
Xearrondissement : une baisse spectaculaire
Tous les types de biens sont touchés dans cet arrondissement, parfois par une décote de 10%. Les acheteurs n’ont plus besoin de négocier, les vendeurs étant résignés à laisser partir leur appartement au prix proposé. Seul contre-exemple : les biens d’exception prennent eux 2% de valeurs en moyenne (quartier Notre-Dame-de-Lorette). Le canal Saint-Martin reste hype avec un tarif supérieur à 13 000 euros/m2. Les quartiers de la Gare du Nord et de Gare de l’Est peinent à dépasser les 10 000 euros/m2. Prix au m2 : 7 000 à 23 000 euros. Baisse estimée en 2024 : 0%.
XIeet XIIearrondissements : une baisse généralisée
Les prix sont en recul de 5 à 10% partout dans le XIIe. Daumesnil, Aligre, Bel-Air, Picpus ou Nation, tous ces quartiers sont touchés hors prestations exceptionnelles (dernier étage, terrasse, voie privée). Même chose sur les Maréchaux des porte Dorée, de Vincennes et de Charenton. C’est là qu’il faut chercher les bonnes affaires. Le XIes’en tire mieux, notamment vers le boulevard Voltaire, Faidherbe-Chaligny et Sainte-Marguerite. En revanche, Oberkampf et Parmentier reculent. Prix au m2 : 6 500 à 20 000 euros. Baisses estimées en 2024 : 5% sur les petites surfaces, 3% sur les grandes surfaces.
XIIIeet XIVearrondissements : effondrement des ventes
Depuis l’automne 2022, les prix sont en baisse constante dans ces deux arrondissements. BNF, place Jeanne d’Arc, rue de Tolbiac… Dans le XIIIemême les immeubles en pierre de taille ne trouvent plus preneur à 10 000 euros/m2. Dans le XIVe, les occasions à saisir se trouvent du côté de la mairie, du boulevard Raspail. Si Pernety a toujours la cote, la baisse reste la tendance, de 3 à 7%. Gare Montparnasse et son centre commercial Les Atelier de la Gaité restent attractifs. Si les biens n’ont aucun défaut. Prix au m2 : 6 000 à 17 000 euros. Baisse estimée en 2024 : 0%.
XVearrondissement : la débandade des vendeurs
Une baisse de 5% s’étend à tout l’arrondissement. Mais il est constitué de quartiers très différents les uns des autres. Ainsi, vers le Champ-de-Mars, la rue du Commerce, l’avenue Félix-Faure et le secteurs Charles Michels s’en sortent bien. En revanche, si vous cherchez le bon plan, tournez-vous vers la Porte de Versailles ou Balard où le m2est à 9 500 euros en moyenne. Le XVeattire les familles du XVIeet VIIearrondissement qui cherchent de meilleurs rapports qualité-prix. Encore faut-il trouver : beaucoup de vendeurs n’acceptent pas la baisse des tarifs et préfèrent attendre. Prix au m2 : 7 000 à 20 000 euros. Baisses et hausses estimées en 2024 : - 2 à + 2% pour les petites surfaces, - 2 à + 2% pour les grandes surfaces.
XVIe arrondissement : surtout pas de rénovation
Une baisse de 5% concerne les quartiers de Ranelagh à Auteuil, aux alentours de 12 500 euros/m2. Le nord se porte bien : avenue Victor-Hugo, avec Georges Mandel, rue de la Pompe. D’une manière générale, les biens parfaits continuent de se vendre. Mais ceux qui demandent des travaux de rénovation ont une grosse marge de négociation. Passy reste incontournable pour les familles. Prix au m2 : 7 000 à 32 000 euros. Baisse estimée en 2024 : 0%.
XVIIearrondissement : les petites surfaces à la peine
Aucun quartier de l’arrondissement n’est épargné par la baisse des prix. Jusqu’à 6% vers Ternes, Villiers et Lévis. Même chose du côté des Batignolles, qui voyait ses tarifs s’envoler depuis plusieurs années. Au-delà du boulevard Pereire, les travaux incessants à porte Maillot, de Champerret et d’Asnières n’attirent pas les foules. Ou elles en profitent pour tirer les prix vers le bas. Les quartiers Guy-Môquet et Épinettes sont les plus touchés. Quant aux petites surfaces, elles ne trouvent pas preneur à cause de leur DPE (Diagnostic de performance énergétique) souvent noté G, ce qui implique de lourds travaux de rénovation. Prix au m2 : 7 000 à 30 000 euros. Baisses estimées en 2024 : 3 à 6 pour les petites surfaces, 0 à 4% pour les grandes surfaces.
XVIIIe arrondissement : les prix font de la résistance
Les délais de transaction s’allongent, mais celles-ci se concluent avec une décote minime. Les prix restent stables sauf là encore pour les biens avec des défauts qui perdent eux 10% (pas d’ascenseur, rue bruyante, rénovation à prévoir…). Ce sont les immeubles bourgeois de l’arrondissement qui ont la cote : Abbesses, Sacré-Cœur, Lamarck-Caulaincourt, avenue Junot. Logiquement, les quartiers de la Goutte-d’Or, Guy-Môquet et Barbès, plus populaires, attirent moins les acheteurs. Prix au m2 : 6 000 à 25 000 euros. Baisse estimée en 2024 : 0%.
XIXearrondissement : affaires à saisir
Tout l’arrondissement est en baisse à plus de 5%, même si des secteurs sont plus recherchés comme le bassin de la Villette, le parc des Buttes-Chaumont, Botzaris ou les abords des canaux. Mais là aussi, les biens doivent être dénués de défaut. Place des Fêtes, place Stalingrad ou porte de Pantin, les prix s’effondrent. De nombreux logements sont ici encore pénalisé par leur DPE. Mais pour les budgets moyens, de nombreuses affaires vous attendent. Prix au m2 : 5 800 à 15 500 euros. Baisses estimées en 2024 : 2 à 4% pour les petites surfaces, 5 à 10% pour les grandes surfaces.
XXe arrondissement : les refus de prêts font plonger les prix
Les prix baissent de 10 à 15% dans tous l’arrondissement. Populaire par excellence avec des habitants au faible pouvoir d’achat, il n’aguiche pas les banques. Vers Belleville, Saint-Fargeau ou Télégraphe, les prix ayant beau s’effondrer littéralement, les prêts immobiliers ne suivent pas. Idem porte de Bagnolet, des Lilas, de Montreuil. Du coup, il reste de très nombreux biens accessibles à des tarifs modiques pour Paris. Une exception, Ménilmontant, de par son dynamisme. Prix au m2 : 5 000 à 15 000 euros. Baisse estimée en 2024 : 0%.
*Source : Capital
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